Sélène et la roue de l’année par Cécile Guillot et Mima M (Illustratrice) par les Éditions Séma (France)
Tourne, tourne la roue de l'année,
dansent les saisons.
Un nouveau cycle a commencé,
plein de joie et de célébrations.
Découvre avec Sélène les fêtes du passé
et amuse-toi grâce au petit cahier d'activités.
C’est la première critique d’un livre pour enfant que je fais sur le blogue. Cela ne risque pas d’être le dernier. Je veux ouvrir mon site à tous les genres de littérature et à toutes les tranches d’âge de lecteur. Peut-être avez-vous des enfants ? Peut-être êtes-vous, au plus profond de votre cœur, toujours un enfant ! Personnellement, je l’avoue, j’adore tout ce qui est jeunesse. C’est mon petit péché mignon et je n’ai aucune honte à le dire.
J’ai donc été contactée par les éditions Séma qui publient, notamment dans la collection « Séma’lice » des livres pour enfant en bas de six ans. Ils publient dans tous les genres et tranches d’âge, mais pour la sortie du livre de Cécile Guillot le 5 mars 2020 prochain, on m’a proposé de critiquer le livre en avant-première, ce qui m’a fait extrêmement plaisir !
J’aimerais commencer par vous parler légèrement de l’auteure. Originaire de France, c’est une admiratrice de tout ce qui est Vintage, des chats et du thé. En plus d’être auteure, elle est également éditrice chez les Éditions du Chat Noir, mais aussi traductrice. C’est une personne polyvalente dans sa carrière dans les lettres. Depuis 2011, elle compte dix-neuf publications de roman et douze nouvelles. Entre le fantastique, le contemporain et le jeunesse, elle est surtout connue pour sa série « Fille d’Hécate », une trilogie publiée chez Chat Noir (et la couverture est sublime !).
Le livre « Sélène et la roue de l’année » est un court livre pour enfant de trente pages, broché seulement, qui va paraître le 5 mars prochain chez les éditions Séma Éditions. On retrouve Sélène, une petite fille, qui va nous transporter avec elle à travers les célébrations de la Wicca. En effet, « La roue de l’année » est le nom du cycle annuel des saisons dans la Wicca.
Premièrement, j’aimerais critiquer le travail de l’illustratrice. C’est tout simplement magnifique. J’ai réussi à plonger dans les images comme si j’avais encore cinq ans. Les couleurs sont vibrantes, la jeune Sélène a une touche d’innocence qui vient me chercher. Ses cheveux roux et ses petites taches de rousseurs discrètes viennent lui apporter une beauté presque celtique.
Deux illustrations sont venues me chercher : celle de Litha et de Mabon. J’aurais voulu vous les montrer, mais il vous faudra le livre pour ce faire ! Par contre, je peux vous les décrire un petit peu.
Pour les célébrations de Litha, Sélène est dans une petite robe rose entourée de papillon. Le fond vert fait un superbe contraste avec le rose. Ceux qui me connaissent savent que le rose et le vert ensemble, c’est le mélange de couleur que je préfère. Ce petit côté « pastel » et doux m’a relaxé. Je trouvais que cette image, surtout en plein hiver québécois, amenait une dose de chaleur dans ma journée. J’ai eu l’impression de voir une petite fille chasser des papillons à 30 degrés dehors, un sourire resplendissant sur le visage avec aucune inquiétude dans la vie, outre celle de vivre son enfance. J’ai adoré le coup de crayon de Mima M.
La deuxième, celle de la célébration de Mabon, c’était différent. Cette illustration de Sélène et sa mère était tout simplement spéciale. Entourées de racines formant un cercle autour d’elles, on y voit la métaphore des générations qui grandissent en même temps que les fleurs et les arbres. C’est également la dernière célébration de l’année dans la célébration wiccane. Même si Yule est en décembre, le cycle annuel des saisons commence avec Samhain en novembre et termine avec Mabon en septembre.
Quant à l’auteure, j’aimerais également souligner son travail extraordinaire. Certains jugent les auteurs jeunesse en disant qu’ils n’ont « presque rien écrit », mais c’est complètement faux. Il faut un talent exceptionnel pour arriver à connecter avec un enfant aussi jeune à travers les mots d’un livre. Écrire une histoire, c’est facile, mais écrire les bons mots pour entrer dans la tête des plus petits, c’est un peu plus complexe.
En tant qu’adulte, j’ai eu un peu plus de difficulté à prendre le temps de ressentir ce que Sélène vivait et racontait, car on ne voit pas le monde de la même façon. Cependant, j’ai facilement connecté avec les poèmes écrits pour chaque célébration. Le premier étant Samhain.
Elle n’en a manqué aucun : Samhain, Yule, Imbolc, Ostara, Beltane, Litha, Lughnasadh et Mabon. Je dirais que le poème que j’ai préféré est celui de Beltane et celui qui m’a le plus déplu est Ostara. Ce dernier était trop simple, je n’ai pas ressenti la même « vibe » que dans les autres.
À chaque célébration, Sélène fait une activité en relation avec ladite fête. C’est mignon tout plein !
Et si ça ne pouvait pas déjà être assez parfait, l’auteure nous apporte des recettes et des activités en fin de livre pour chaque fête wiccane ! Une tarte au potiron pour Samhain jusqu’à la décoration d’œufs avec des aliments naturels pour Ostara ou encore une recette qui m’était complètement inconnue : les pommes au four pour Mabon.
Même si c’est un court livre, quoique pas si court que ça pour un livre pour enfant, j’ai eu un plaisir à lire les pages et à découvrir, comme si j’avais encore mon enfance dans le cœur, une multitude de choses reliées aux célébrations de la roue de l’année. C’était un bon moment à passer pour moi et je le conseille à tous ceux qui ont des enfants. Il en vaut la peine.
J’aimerais remercier à nouveau Séma Éditions pour leur confiance.
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