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Dévoria : L'épée de la Gloire d'Alexandre Charbonneau [Service Presse]

Dévoria : L’épée de la Gloire d’Alexandre Charbonneau (Éditions ADA)

[SERVICE PRESSE]

Ils l'avaient tous oubliée, mais elle est de retour...


Jeune lieutenant prodige, Nyrion a toujours ardemment défendu chaque recoin de Namphis face aux terribles créatures qui y rôdent. Loyal et courageux, il inspire la fierté de l'aristocratie.


Un beau jour, son dévouement s'effrite suite aux agissements suspects du seigneur à qui il obéit aveuglément depuis toujours. Sa vie est doublement ébranlée quand les éternelles frontières entourant Namphis disparaissent subitement, révélant trois nouvelles régions mystérieuses et inconnues.


Nyrion devra faire face à ces Nouveaux Mondes étranges, mais aussi à son propre souverain, qui n'est peut-être pas aussi bienveillant qu'il le croyait...


Trois romans - Trois quêtes - Un seul but.

Une série à lire en entier... dans l'ordre désiré !


J’aimerais avant tout remercier Alexandre Charbonneau pour ce service presse et sa confiance. C’est très apprécié ! J’avais les trois romans dans ma ligne de mire depuis l’annonce, mais il me manquait un petit quelque chose pour l’acheter à sa sortie et devait tous les mettre dans ma commande de juin. J’ai bel et bien mis les deux tomes qui me manquent dans mon panier, parce que j’ai adoré ce tome-ci. Je sais que normalement je le dis à la fin, mais voilà. J’ai franchement adoré ce premier tome et je n’ai pas hésité une seule seconde à me procurer les autres, car je veux en savoir plus !


Comme vous avez peut-être remarqué, Dévoria n’est pas une trilogie à proprement parler. Ce n’est pas trois tomes qui se suivent, écrit par le même auteur. Un peu comme les Contes interdits, Menvatts et autres collections, on a affaire à un collectif d’auteur. Alexandre Charbonneau a écrit L’épée de la Gloire, Justin Lemire a écrit Le druide de la Vallée et Danny Rotondo a écrit La clé des Mandanes. Vous pouvez lire les livres dans l’ordre voulu, car chacun part d’un lieu différent sur la map. En effet, trois régions (en fait, quatre, mais bref) sont délimitées par une frontière (Dévoria) qui s’effondre subitement et expose les « Nouveaux Mondes » aux territoires qui se croyaient seuls : La Vallée, Namphis et La Cité des Mandanes. Imaginez un instant être dans votre village, votre ville, peut-importe croyant être unique et tu découvres deux autres lieux complètement inconnus ! L’idée est géniale et j’ai vraiment adoré.


Pour vous, parlez un peu d’Alexandre, sachez que Dévoria n’est pas son premier roman et pas son dernier non plus ! Passionné de fantastique, il s’est inspiré de la série Games of Thrones et du scénariste Quentin Tarantino pour créer le monde de son roman « Les mercenaires : le fardeau de Margotha » qu’il publie chez les Éditions de l’Apothéose. Il travaille présentement sur le deuxième tome. En 2017, il publie Enténébré, un recueil de courtes nouvelles, puis en 2018, il rejoint les Éditions ADA avec Rêves et Cauchemars, puis avec Dévoria : L’épée de la Gloire.


La plume de l’auteur est très belle. Pas trop poétique, pas trop simple non plus, juste parfaite. Une écriture qu’on peut lire fluidement et c’est le genre qui me plaît. Souvent, la recherche de mots plus complexes ou des tournures de phrases de dix pieds de long pour expliquer quelque chose affaiblit le texte. Cependant, décrire des créatures dont le nom ne nous dit absolument rien, un territoire que l’on n’a jamais vu et le tout avec une simplicité déconcertante est un exploit. C’est difficile écrire du fantastique, car la description des aspects qui ne sont pas de notre réalité peut être plus complexe à décrire, mais Alexandre a décrit les Graagos comme si on en voyait marcher dans notre rue à tout les jours (et heureusement que non !). C’était simplement parfait. J’avais l’impression de connaître déjà les créatures justes avec leurs petites explications. Cela a évité une lourdeur au texte. Le seul infime petit détail négatif que je mettrais au niveau de l’écriture est que ça m’est arrivé quelques fois de relire la phrase, ayant de la difficulté avec la syntaxe, me demandant si ça voulait dire ça ou quelque chose d’autre, parce qu’elle était drôlement placée. C’est très probablement ma lecture qui m’a posé un problème, mais voilà, à quelques phrases, j’ai eu des « bogues de cerveau » comme je les appelle.


En revanche, quand j’ai commencé le roman, j’ai eu un peu peur : il y avait beaucoup de personnages. Nyrion, Uromis, Forun, en premier, puis Émeraude, Valérie, Aurandre et Karman, pour ensuite nous parler des commandants : Niora, Izzil, Nerane et Urion. Et ça, c’est sans compter tous les personnages qui se rajoutent, partent, meurent ou qui s’ajoutent (surtout lors de la deuxième partie !). J’ai détesté les Chevaliers d’Émeraude pour cette raison, alors j’avais un peu peur que ce soit la même chose ici, mais je dirais qu’après l’introduction des personnages principaux et secondaires, par la suite c’est légèrement moins pire. On voit apparaître des gens pour des scènes précises et ils partent rapidement. Cela m’a permis de ne pas trop me mélanger à certains moments, même si ça m’est arrivé dans la deuxième partie, ne comprenant plus ce qui se passait (mais croyez-moi, Nyrion était aussi mélangé que nous ! Parce qu’il tue quelqu’un et le voit bien vivant par la suite. Imaginez un peu votre tête si ça vous arrivait !). En parlant des personnages, un détail m’a chicoté et c’est au niveau des tours. Nerane, Niora et Urion, trois commandants, ont leur tour et les tours de couleurs ont chacun leur commandant qui sont un peu moins gradés que ces trois derniers. Mais Izzil lui ? Il sort d’où ? Il est assez important pour avoir une rencontre avec le Seigneur, Nerane, Niora et Urion, mais pas assez pour avoir sa propre tour ? Et comme la tour d’Azur est à côté de la tour bleue, je me suis demandé si c’était sa place ou pas. Je sais, je sais, c’est stupide de chicoter pour des détails, mais parfois ça me trouble et j’aime bien en parler !


Mais si vous voulez en savoir plus sur les personnages principaux, sachez qu’ils sont parfaits. Nyrion est un gros coup de cœur pour moi. Fier, droit, un lieutenant parfait, il est un petit mouton du Seigneur comme certains en rêve. Il refuse de briser la tradition et d’enfreindre les règles… du moins jusqu’à ce qu’il se retrouve dans la Vallée. Ses émotions, son courage, son intelligence, on le vit avec lui, on ne fait pas que lire quelque chose. Quand on plonge dans le roman, on a l’impression d’être à sa place et de vivre les aventures du lieutenant. C’est vraiment quelque chose que j’ai apprécié. Quant aux personnages secondaires, je dirais que peu sont là assez longtemps pour les apprécier. Forun apparaît au début et à la fin, comme Uromis, Émeraude, Valéria et Aurandre. L’auteur s’est concentré sur Nyrion et j’ai trouvé ça parfait comme ça. Même le méchant de l’histoire, le Seigneur, on n’en sait pas plus que ça sur son cas, ce qui amène une touche de mystère intéressante à l’histoire. Comme j’ai dit, beaucoup partent et viennent, donc difficile de s’attacher à quelqu’un.


Le seul autre personnage qu’on suit est Diinbad à travers ses journaux. Et pour son cas, j’en ai parlé à l’auteur en privé, parce que j’étais vraiment mitigée et je le suis encore. D’un côté, j’ai été déçue et je n’ai pas vu son utilisé, alors que de l’autre, je crois qu’il nous a apporté une comparaison exceptionnelle avec son personnage principal. En effet, Diinbad, comme Nyrion, était fier d’être un soldat, rêvait à devenir lieutenant, puis commandant. Il est pour les traditions, contre les infractions et suit Nazmal (le Seigneur) aveuglément. Mais plus les journaux avancent, plus il est ébranlé et ne sait pas qui suivre, comment « dealer » avec ses émotions et sa loyauté, exactement comme Nyrion qui, après l’affrontement avec Daabidi, Simeon et Elpey (je reviens sur leur cas plus bas), est mélangé sur sa réalité. Celui-ci voit de ses yeux la vérité grâce à Uromis et décide de s’attaquer au Seigneur en personne. Malheureusement, sa première tentative ne fonctionnera pas, car il sera aveuglé par la colère. Vous verrez à la fin s’il triomphe de Nazmal. Pour Diinbad, c’est à peu près pareil. Après avoir suivi Nyrion, il commence à se poser des questions étant devenu un traître toujours loyal envers son Seigneur. Il voudra commettre l’irréparable et ce sera à vous de savoir s’il va réussir ou pas. La seule chose que je peux vous dire c’est que j’étais mitigée parce que la fin qu’a donné à Diinbad (mort, parti au loin, retourne vers le Seigneur, vous verrez par vous-même) m’a fait demander l’utilité de l’avoir inclus séparément à l’histoire à travers ses journaux. Alors d’un côté, je le trouve absolument inutile et s’il n’avait pas été présent, je ne m’en serais jamais rendu compte, alors que de l’autre, je trouve intéressant le parallèle avec Nyrion.


Finalement, j’aimerais vous parler de l’histoire. Il y a, bien évidemment, des trous à certains endroits, qui sont eux, expliqué dans les autres tomes. C’est pour cette raison que je voulais absolument me procurer ceux de Justin et de Danny. Il manquait d’informations sur la quatrième région, dévorée par Dévoria (vous faites le lien ?), ainsi que sur les créatures des Nouveaux Mondes. Ce que j’ai aimé c’est voir Nyrion ne pas comprendre ce qu’était un arbre, car depuis dix milles an, les citoyens de Namphis vivent dans le désert et n’avaient jamais vu un « truc brun avec des trucs verts ». Le fait que ce ne soit pas le calme plat quand on commence le livre m’a beaucoup plu, on est toujours dans l’action et celle-ci n’arrête absolument jamais. Moi qui ne suis pas trop livre d’action en continue, étonnamment, ça ne m’a pas dérangé du tout. Je crois même que c’est ce qui a fait encore plus le charme de l’épée de la Gloire ! Les péripéties ne sont pas extrêmes, les descriptions de combats sont détaillées, mais tu ne t’y perds pas et tout a un fil conducteur intéressant. Je dirais que la partie du livre que j’ai le moins apprécié reste la troisième, qui déboule, selon moi, très vite et recourt à quelques détours. Cependant, la fin est surprenante ! Ce n’est pas une fin comme les autres et si quelqu’un me dit qu’il l’avait prédit, je ne le croirai pas. On ne peut pas voir venir une fin comme ça. Quant à ma partie, préférer, incontestablement, la deuxième ! Les énigmes, les jeux, les illusions, c’était juste… wouah. Quand on rencontre Daabidi, Simeon et Elpey (les noms : excellents !) on s’attend à quelque chose de gros et chacun a un moyen de bien faire chier Nyrion. Ce ne sont même pas des farces, ils sont chiants. Ils sont casse-couille ! Mais on voit la préférence de l’auteur envers Elpey, je dis ça, je ne dis rien ! Des trois épreuves, je crois que la première et la troisième sont mes favorites, mais la première… ouf. Le mal de tête ! Et je le jure, j’étais là à lire les énigmes, essayant de trouver avant Nyrion pour lui dire à quel point il est cave de ne pas comprendre, mais finalement, c’est moi qui ai été conne et qui n’ai pas trouvé. Bon, rendu au « géant », j’avais légèrement fait le lien, mais pas complètement. Quant à la troisième épreuve, là, moi j’avais deviné ! Et maudit que je m’étais sentie fière ! Je croyais que chaque porte, ce qu’elle contenait, donnait des indices sur qui n’était pas le meurtrier, parce qu’avec Nyrion, Alexandre avait nommé dix autres personnages et il y avait dix portes ! Mais plus on tassait des personnages, plus je me disais que c’était trop facile. Alors, j’ai adoré le coup de maître de l’auteur.


En général : les personnages sont géniaux, l’histoire est excitante, l’écriture est belle et malgré quelques détails qui chicote un peu, c’est un excellent roman que j’ai adoré lire. J’ai découvert un auteur fantastique et je compte prochainement me procurer Rêves et Cauchemar.


Nous ne savons pas si d’autres tomes paraîtront pour Dévoria, mais dans le cas échéant, croyez-moi que je serais l’une des premières à me le commander. Une découverte étonnante et qui saura mettre de la couleur dans votre imagination et votre bibliothèque.


Note finale :


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