top of page
Photo du rédacteurMione

My funny Valentine de Chloé Boffy


TITRE : My funny Valentine

AUTEURE : Chloé Boffy

MAISON D'ÉDITION : Autopubliée


GENRE LITTÉRAIRE : Romance feel-good

NOMBRE DE PAGES : 48


SYNOPSIS : Cette année encore, afin d’honorer ma tradition perso, je m’apprêtais à passer la Saint Valentin sur mon canapé, avec mon chat et la télé pour seule compagnie.


C’était sans compter sur l’arrivée d’une drôle de fée hyperactive et complètement siphonnée, bien décidée à me pourrir la soirée… pour le pire… ou le meilleur ?





JE REMERCIE L'AUTEURE POUR CE SERVICE PRESSE.





MON AVIS :


Une partie de moi est tellement déçue de ne pas avoir vu ce roman sur Simplement Pro à temps pour la Saint-Valentin. Cela aurait été parfait! Néanmoins, je remercie Chloé Boffy de m’avoir laissé critiquer sa nouvelle. La raison pour laquelle cela sort aujourd’hui (14 mars), c’est simplement, car c’est un mois après la Saint-Valentin. Tant qu’à l’avoir manqué, j’essaie de rester concept un peu.

My funny Valentine, qu’est-ce que c’est ? C’est un texte feel-good où on retrouve Zoé, jeune femme homosexuelle qui a de la difficulté à accepter son homosexualité à cause de traumatisme de son adolescente et qui, pour cette raison, s’isole en ce jour de Saint-Valentin de sa copine Lucie. Convaincue de faire la bonne chose, Zoé binge-watch Netflix, une cuillère de Nutella aux lèvres, mais avec une touche amère de culpabilité. C’est l’arrivée de Valentine, la petite fée, qui changera le cours de sa journée (et de sa vie). Le fait que ce soit une romance LGBTQ+ comprenant deux filles a fait pencher la balance dans mon amour pour ce livre. Il y en a tellement peu, que cette différence la différencie des autres.


Si vous connaissez le Conte de Noël avec le fantôme du passé, présent et futur, eh bien ça y ressemble beaucoup, mais version fête de l’amour. Certains clichés s’installent, mais étonnamment, ils sont si bien installés, que ça n’en dérange pas le texte, ni l’alourdi, je dirais même, moi qui a des fois de la difficulté avec les choses qui peuvent paraitre nian-nian, je n’ai pas été mal à l’aise en lisant le texte. C’est une histoire feel-good et qui a un côté dramatique et humoristique qui m’a beaucoup plu. C’est un récit doux, coquet, plein de love, et c’est ce qu’on recherche dans une lecture qui parle de la Saint-Valentin. Que vous soyez célibataire ou pas, je suis certaine que vous pourriez sourire à quelques endroits du livre.

Et pleurer à d’autres. Lorsque Valentine amène Zoé dans son passé où on comprend la naissance de son traumatisme, l’homophobie. C’est d’une tristesse et la douleur de lire des passages comme ça nous fait encore plus apprécier Zoé. Je crois que c’est à ce moment précis que j’ai adoré le personnage. Voir sa souffrance, la comprendre, avoir de la pitié pour les intimidateurs qui ne connaîtront jamais le respect et le véritable amour, s’ils ont plein de préjugés dans leur cœur. On assimile sa vulnérabilité et j’ai juste eu envie de lui faire un gros câlin.


Les personnages principaux, Zoé et Valentine, sont vraiment bien construits, surtout pour un texte de 48 pages. On retrace rapidement le parcours de Zoé, tandis que Valentine apporte de l’humour (surtout avec ses accents !) et une touche de magie qu’on reconnaît facilement et qui fait du bien au texte.

Cependant, j’ai remarqué quelques coquilles par-ci par-là et j’ai trouvé ça étrange qu’une adolescente dise le mot « débecte », que moi-même en tant qu’adulte j’ai dû aller fouiller dans le dictionnaire pour savoir ce que ça voulait dire. Également, l’histoire se déroule rapidement. Je sais que c’est normal pour une nouvelle, c’est court, on saute directement à l’essentiel, mais je trouvais ça brusque à quelques endroits (exemple au début quand elle se lève, mange, va se coucher, se réveille) ou dans son souvenir où elle confronte son souvenir douloureux qui la fait souffrir et que soudainement, elle accepte de laisser cette souffrance derrière, avec ses intimidateurs qui doivent vivre avec leurs préjugés.


Ce sont des détails qui m’ont titillé, mais pas assez déranger pour que je n’aime pas du tout le texte, car au contraire, j’ai vraiment aimé ma lecture. Ce côté doux fait du bien et malgré le côté « nian-nian » de la fin, entre Zoé et Lucie, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire et d’être heureuse pour leur relation.


Chloé Boffy a une très belle plume, pleine d’amour, pleine d’idée. J’ai été surprise par ma lecture et je n’hésiterai pas à relire l’auteure. C’est une nouvelle que je conseille.

Comments


En.png
bottom of page