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Le Bouclier et l'Olivier - Partie 2 : Le roi bâtard d'Ariane T. Lessard

⭐ Service de Presse ⭐

TITRE : Le roi bâtard

SÉRIE : Le Bouclier et l'Olivier

AUTEURE : Ariane T. Lessard

ÉDITION : Éditions du Bouclier


GENRE LITTÉRAIRE : Aventure médiévale

NOMBRE DE PAGES : 344


RÉSUMÉ : C’est le cœur brisé qu’Hadrien voyage vers Pontoliviers, conformément à sa promesse. En échange des troupes de son père, cruciales lors de la bataille de Briselles, il doit en effet retourner en Gallurie à titre de prétendant au trône.


Malheureusement, il n’est pas le seul à revendiquer la couronne. Son oncle Edmond, frère du feu roi et personnage redouté à travers tout le pays, n’est pas prêt à laisser un bâtard prendre le pouvoir. En conséquence, les deux rivaux s’engagent dans une course pour gagner la confiance et, ultimement, le vote de leurs principaux vassaux.


De son côté, Félicie se rétablit lentement de sa blessure à Briselles. Maintenant que la guerre est passée, quel doit être son rôle? Elle a juré de protéger le jeune roi Ferdinand et Nérydia, mais qu’en est-il des désirs de son cœur?


Ce ne sont pas tous les conflits qui peuvent être réglés par l’épée. Hadrien doit désormais convaincre les autres, et surtout lui-même, qu’il mérite de devenir le prochain souverain de la Gallurie. Mais, parfois, les doutes se révèlent le plus grand ennemi. Est-il vraiment destiné à être plus qu’un simple soldat?


 

MON AVIS :


Ce deuxième tome a été attendu très impatiemment et j'ai été très heureuse de retrouver ces personnages que j'ai adoré. Ça n'a pas du tout changer pour moi. J'ai aimé, encore plus même, les protagonistes de cette histoire. Hadrien, Félicie, Ferdinand (qu'on voit malheureusement moins). On découvre également la reine douarière de la Gallurie qui, aux allures froides, nous fait découvrir une femme pleine de volonté et d'amour pour son fils et le peuple. Nous avons même droit à des scènes incroyables entre Hadrien et Fabien, un autre personnage qu'on apprend à connaître plus en profondeur et que j'ai tout simplement adoré.


J'ai vraiment aimé ce tome. Il y a eu quelques petits accrocs que je vais mentionner plus bas, mais malgré ces éléments plus négatifs, l'impression finale de ma lecture a été extrêmement positive pour moi. La plume d'Ariane est belle, fluide et ça permet d'avancer dans l'histoire sans aucune difficulté. En fait, c'est même impossible d'en sortir tellement l'ambiance nous happe. J'avais l'impression de vivre les événements du livre aux côtés de Félicie et Hadrien. C'est, selon moi, le plus gros côté positif. Cette façon qu'a l'auteure de nous inclure, nous, lecteur, dans son roman, avec sa plume, sans briser le quatrième mur, prouve la qualité de celle-ci.


Ce deuxième - et dernier - tome reste tout de même moins mouvementé que le premier qui comportait de très nombreuses scènes d'action dû aux affrontements entre les royaumes et le fait que la Nerydia était en danger. Ici, on a plutôt Hadrien qui cherche sa place en tant que fils bâtard, prétendant au trône, surtout lorsque son oncle, abject, tente de prendre la place du roi selon la légitimité de la descendance gallurienne. La politique prend donc toute la place aux combats, le tout sans rendre le récit ennuyeux pour autant. Certaines péripéties m'ont tenues en haleine, principalement la fuite de Félicie à dos de cheval. Je n'étais pas capable de lâcher mon livre et ça, c'est un très bon signe de mon appréciation de lecture.


Félicie et Hadrien sont deux personnages très fort de caractères, surtout quand vient leur rôle vis-à-vis le peuple et leur parole. Oui, ils s'aiment, mais ils sont prêt à sacrifier beaucoup pour les gens qu'ils aiment. Hadrien doit réfléchir longuement à ça, puisqu'il doit choisir la priorité entre son amour pour Félicie et le peuple de la Gallurie, ce qui n'est pas une mince affaire. Mon plus gros regret, c'est d'avoir eu moins souvent la présence de Ferdinand dans ce deuxième tome. Certes, c'est normal, en tant que futur roi, il doit apprendre et grandir dans son royaume pour pouvoir le diriger, mais c'est un personnage que j'aimais tellement ! Honnêtement, je donnerais beaucoup pour un hors-série plusieurs années plus tard où on pourrait suivre Ferdyn en tant que roi avec Aurélia à ses côtés.


Maintenant, je vais adresser mes deux principales petites déceptions. En premier lieu, l'histoire est très prévisible. Par le titre, par le principe même du héros, par la romance entre Félicie et Hadrien et ainsi de suite. Je n'ai donc pas eu de surprise durant ma lecture. En soi, ça ne m'a pas complètement dérangée, car je trouvais quand même l'histoire très bonne, mais voilà, je pouvais facilement deviner l'issue des péripéties dès leur arrivée, même deviner la présence de certaines ou même connaître la fin du livre avant même d'avoir lu la première page. C'est une déception d'un sens, parce que j'aime être surprise par un retournement de situation qui m'angoisse, car je ne l'ai pas vu venir. Mais, comme j'ai dis, puisque l'histoire se lit bien et reste agréable à lire, je considère ce détail léger. On peut parfaitement apprécier le moment de lecture tout en connaissant la suite des choses. On ne réinventera pas le rôle du héro demain matin, c'est un fait.


Par contre, la deuxième chose qui m'a déçue est une véritable déception. On a droit, vers la fin du livre, à un combat. C'est, hélas, le seul du livre. Après nous avoir offert un premier tome mouvementé au son du fer et à l'odeur du sang, il est vrai qu'il peut être dommage de n'avoir qu'un seul combat dans ce deuxième et dernier tome. Et quand je dis seul... c'est vraiment seul. Il n'y a aucune bagarre, aucun coup d'épée sorti avant ce moment du livre. En sachant qu'Hadrien est soldat et fils de soldat, que la Gallurie est aux portes d'une guerre civile qui nous est adressé même dans La reine déchue, c'est quelque chose qui m'a déplu. J'avais donc une très grande hâte à ce combat qui se profilait et, oui, malheureusement, des attentes. En soi, la fin du combat respecte les classiques du médiéval, je ne peux pas dire le contraire, mais j'ai trouvé ça trop facile comme dénouement. Je dirais même que c'est presque miraculeux. Encore une fois, le principe du héros. Mais, justement, voir le héros, blessé, qui tout à coup se met en mode furie et renverse son adversaire qui doit faire trois fois son poids et deux fois sa grandeur pour essayer de l'achever, alors qu'il est en période d'handicap, ça m'a refroidit. Je m'attendais à plus de cet unique combat, surtout après la scène épique que l'auteure nous avait offerte avec Estienne dans le premier tome. C'est ma plus grande déception.


Ces deux éléments un peu plus négatifs ne sont pas majeurs. On peut tout de même apprécier l'histoire et l'adorer, car ce fut mon cas. Je ne nie pas le fait que ça m'a tout de même titiller et c'est pourquoi je me permet de les adresser.


Cela reste une excellente duologie, de qualité, autant à l'écriture que l'édition dans les détails de l'oeuvre. Pour les amateurs de médiéval, c'est tout simplement parfait. Vous passerez un très bon moment de lecture, je n'en doute pas une seule seconde.


J'ai très hâte de voir ce qu'Ariane va nous réserver dans le futur, puisque c'est une autrice de talent qui me plaît à lire.


 



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