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Le Bouclier et l'Olivier - Partie 1 : La reine déchue d'Ariane T. Lessard

⭐ Service de Presse ⭐ | ❤️Alerte coup de cœur ! ❤️

TITRE : La reine déchue

SÉRIE : Le Bouclier et l'Olivier

AUTEURE : Ariane T. Lessard

ÉDITION : Éditions du Bouclier


GENRE LITTÉRAIRE : Aventure médiévale

NOMBRE DE PAGES : 336


RÉSUMÉ : Lorsque Félicie est couronnée reine de Nérydia, elle jure de protéger sa nouvelle patrie contre tous les dangers. Malheureusement, à la mort du roi quelques semaines plus tard, la jeune veuve se retrouve sans titre ni argent, car elle n’a point d’héritier à donner au royaume. Sur le lit de mort de son époux, elle a toutefois promis de veiller sur le frère de celui-ci, Ferdinand, un jeune garçon de douze ans destiné à monter sur le trône.


À présent, doit-elle retourner chez son père, qui la mariera au premier venu? Ou doit-elle plutôt rester et épouser l’un des nobles locaux pour s’assurer une bonne situation? Félicie ne sait que faire. Avant de trancher, elle décide d’accompagner le jeune roi Ferdinand à l’est dans l’espoir d’y sceller une nouvelle alliance. Pendant leur périple, de grandes menaces les guettent et rapidement, Félicie doit protéger la personne la plus précieuse du royaume au péril de sa vie.


Cheminant au travers d’alliances, d’intrigues de cour et de trahisons, jusqu’où ira la reine déchue pour protéger Nérydia de ses nombreux ennemis? Les apparences sont trompeuses et les personnes les plus courageuses sont souvent celles que l’on sous-estime le plus.

 

MON AVIS :


Vous dire que j’attendais ce livre avec impatience serait un euphémisme. Je comptais les jours. Je regardais le site du distributeur, celui de la maison d’édition. Depuis que l’auteure m’a dit que le livre suivait l’ambiance du jeu Crusader Kings, je savais qu’il me fallait le lire. Pour ceux qui ne connaissent pas le jeu, le but est la conquête. Tu choisis ton territoire et le joueur se retrouve un peu « pitché » dans une dynastie. Souvent il y a du drama, des ennemis, parfois c’est calme. D’autres moments, comme pour Félicie, tu commences une partie avec un mariage et tu te retrouves avec plein de responsabilités qui te font paniquer. Maintenant, tu dois protéger ton territoire des gens qui veulent te voler le trône (souvent les cousins, sérieux, ils gossent tellement !) ou… étendre ton royaume pour avoir plus de pouvoir. Dès le début de ma lecture, j’ai vu ce que l’auteure voulait dire. Ce livre, c’est une partie de Crusader Kings en version littéraire. Je ne vous conseille pas de lire ce roman avec une envie de gamer. Personnellement, j’ai failli écrire à Ariane à 3 h du matin pour lui proposer une partie.


J’avais énormément d’attente sur ce livre, pauvre Ariane, mais, sincèrement, elles ont été dépassées. C’était encore mieux que je l’espérais.


Tout commence avec le couronnement d’Isidore, le nouveau roi de Nérydia, et de sa femme Félicie de Champigny. Les deux sont bousculés par cette montée au trône qui ne devait arriver que dans plusieurs mois, si ce n’est pas année. Mais la mort subite du père d’Isidore a bousculé les plans. Mais la jeune fille n’est pas au bout de ses peines, car son nouvel époux décède de sa maladie deux mois plus tard, laissant le rôle de roi à son jeune frère, Ferdinand, aussi appelé Ferdyn. Même si Isidore est peu présent, je l’ai apprécié. Bien qu’il se soit marié avec la jeune fille de Champigny selon une alliance, il a toujours été très attentionné et respectueux envers elle. C’est pourquoi après son décès, j’ai trouvé horrible, bien que réaliste pour l’époque, ce qui lui est arrivé.

La jeune fille est attachante, j’ai adoré son caractère. C’est le genre de fille avec qui j’aurais été amie sans problème. En vrai, elle m’a beaucoup fait penser à l’auteure. Sa personnalité présente plusieurs maux, surtout lorsqu’elle pense à son père, mais elle reste forte, droite, et surtout avec un grand cœur. Elle protège Ferdyn comme s’il était son fils, son sang. C’est sa famille et elle n’hésitera pas à tout faire pour qu’il soit un bon roi et, surtout, un homme vaillant et respectueux. Leur relation est époustouflante. Et ça faisait original de ne pas avoir directement la romance comme lien fort. Et vous devez comprendre que, Ferdyn, c’est mon petit cœur d’amour. Il a sa naïveté d’enfant avec les responsabilités d’un roi. Il fait ce qu’il peut, mais, malgré son courage, il est encore jeune. C’est ce qui a fait en sorte que je l’aime autant.

Revenons à Félicie. Comme j’ai dit plus haut, son mari meurt et elle se retrouve donc reine déchue. Ce qui arrive par la suite est juste… Isidore est à peine froid dans le caveau familial qu’on lui dit qu’elle doit se remarier le plus rapidement possible là qu’elle est encore en âge d’avoir des enfants (elle a 21 ans), et qu’elle ne recevra qu’une rente pour ses deux années d’épousailles. Non, mais oh ! On se calme, oui ? Même si c’était arrangé comme mariage, Félicie aimait son époux, alors j’ai trouvé ça affreux.


En fait, la jeune femme vit énormément d’épreuves. Déjà, elle doit conduire le jeune Ferdyn, en sécurité, au royaume d’Azuris où l’attend sa fiancée. Un autre mariage par alliance, bien évidemment. Nérydia est à la porte d’une conquête par le royaume de Casiléon, qui risque de l’anéantir, alors ils n’ont pas le choix de se trouver des alliés. En chemin, ils vivront pas mal de péripéties, mais c’est de cette manière que Félicie rencontrera Hadrien.


Ceci n’est pas la carte finale dans le roman, mais cela va vous aider à vous situer dans cette critique. J’aime comment l’auteure nous présente le monde par petite bouchée, mais suffisamment pour qu’on s’immerge rapidement.


Le jeune homme se présente comme un soldat de Gallurie à la recherche d’un travail. Il est mystérieux, mais très charmant. Il hésite à devenir le chevalier protégeant la veuve et l’orphelin (littéralement), mais il va s’éprendre rapidement de la jeune femme et va donc les aider, même si cela lui fait risquer beaucoup. Bien évidemment, plus on en découvre sur lui, plus on réalise à quel point il est tourmenté. Pas seulement par ses propres pensées, mais surtout par les actions des autres. Hadrien, comme Félicie, s’est retrouvé avec des responsabilités qu’il n’a jamais voulues. Ça va forger son caractère et, au fil du récit, il va comprendre son rôle et l’importance de celui-ci.


J’ai adoré la relation entre les deux personnages. Oui, on se doute qu’une romance se construit, mais ce n’est pas rapide ni rose bonbon. On est loin des histoires d’amour en coup de foudre. Ils se respectent et apprennent à se connaître, malgré les dangers environnants. Ils doivent se faire confiance et c’est ce qui construit les bases de leur amitié, puis de leurs sentiments. Leur complicité et leur chimie étaient, sans équivoque, un autre point incroyable du roman.


Il y a également deux autres personnages assez importants dans l’histoire. Soit, Estienne, le cousin d’Isidore, et Maître Abelin, le conseiller. Pour le premier, je n’avais aucunement confiance en lui. Trop doux, trop louche. Dès la mort du roi, il essaye de marier sa femme, alors qu’ils sont encore aux funérailles ! Il est tellement lourd et gossant ! J’avais juste envie de lui dire de lâcher Félicie ! Quant au conseiller, je le trouvais louche au début aussi. Il traitait la jeune fille comme sa reine et le lendemain de la mort de son époux, il la traitait comme une moins que rien. J’ai trouvé ça hypocrite. Bon, ce n’est pas une mauvaise personne, plus un vieux et ses protocoles à la con, mais ça reste que ce genre de comportement m’enrage tellement. Et c’est ce qui est bien avec ce roman. On s’attache aux personnages. On s’immerge dans l’histoire et on prend à cœur les agissements des protagonistes, des antagonistes, et même les personnages de second plan.


Je terminerais cette critique sur la plume de l’auteure. J’ai lu sa série Les héritiers du Briacan. Elle a une grande force dans ses personnages et toutes les critiques que j’avais sur sa trilogie, ont disparu dans celle-ci. Le rythme du récit est léger, fluide, on embarque sans que ce soit précipité. Il y a une très grande évolution dans son écriture. C’est moins rapide, tout est plus profond et je dirais même qu’il y a une touche romantique qui s’est installée. Sa plume a pris de la maturité et c’est grâce à ça que l’ambiance est aussi parfaite.

Maintenant, j’attends le deuxième tome, car cette fin m’a détruite. Disons qu’Ariane est excellente sur les cliffhangers. C’est un roman que je n’oublierai pas. Pour les amateurs de jeu de conquête et d’histoire médiévale, ce livre ne saura que vous séduire.


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