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Gestionnaire de réseaux sociaux amateur, l'impact de l'ère d'information sur le monde du livre


En créant ce blogue, je ne pensais pas que je deviendrais gestionnaire de réseaux sociaux. Je ne pensais pas devoir me pencher sur des plans marketing pour faire augmenter le nombre de lectures. Devoir me poser la question à savoir si je dois fermer ce lien externe pour ne pas déranger l'algorithme de Facebook, si je dois me créer un stand photo pour prendre de belles photos "instagrammable" ou encore créer de courtes vidéos pour attirer l'attrait. Non, mon but premier était de lire et écrire mon avis. Mais après ça vient la promotion de ce qui est fait. Comme n'importe quelle entreprise, je dois mettre de l'avant mon travail, et c'est grâce aux réseaux sociaux qu'on peut le faire. Pourtant, je n'ai pas les connaissances pour être gestionnaire de réseaux sociaux. Alors pourquoi je dois me considérer comme tel ? le monde du livre ? Parce que ce sont les plateformes qui donnent le plus d'accès au reste du monde en quelques secondes.


En créant ce blogue, je ne pensais pas que je deviendrais gestionnaire de réseaux sociaux. Je ne pensais pas devoir me pencher sur des plan marketing pour faire augmenter le nombre de lectures. Devoir me poser la question à savoir si je dois fermer ce lien externe pour ne pas déranger l'algorithme de Facebook, si je dois me créer un stand photo pour prendre de belles photos "instagrammable" ou encore créer de courtes vidéos pour attirer l'attrait. Non, mon but premier était de lire et écrire mon avis. Mais après ça vient la promotion de ce qui est fait. Comme n'importe quelle entreprise, je dois mettre de l'avant mon travail, et c'est grâce aux réseaux sociaux qu'on peut le faire. Pourtant, je n'ai pas les connaissances pour être gestionnaire de réseaux sociaux. Alors pourquoi dois-je me considérer comme tel ?


C'est ce que j'appelle être amateur. Se lancer dans le bain de l'apprentissage par les autres. Qui ne s'est jamais inspiré de comptes avec beaucoup plus d'abonnés pour faire un plan marketing ? Moi je le fais, car je n'ai pas la formation dans le domaine, car oui, c'est un véritable milieu d'étude.


Par exemple, le certificat en Marketing à l'Université Laval offre des cours sur la promotion sur les réseaux sociaux, mais il existe également des AEC (Attestations d'Études Collégiales) qui offrent des programmes comme Stratégie des Médias sociaux (Isarta offre une formation, tout comme le collège Lasalle). Je n'ai aucune de ces formations qui pourraient me permettre de perfectionner ma promotion en ligne. Je dois donc improviser auprès des autres, afin de m'améliorer et permettre aux lecteurs d'avoir accès à mon contenu.


Lorsque je regarde mes réseaux il y a deux ans, je me dis que, ouf, je ne le faisais pas du tout de la bonne manière. Même encore aujourd'hui, en regardant d'autres comptes sur Instagram ou même sur Tik Tok, je réalise que je suis bien loin du compte professionnel que j'aimerais montrer aux autres. J'essaie pourtant, mais plus le temps avance, plus les méthodes changent et donc, le contenu doit s'adapter. Au début, ce n'était que de belles photos pour attirer le regard, des critiques directement sur les médias sociaux. Maintenant, avec Booktube ou Booktok, on réalise qu'il faut encore plus se mettre de l'avant, avec du contenu attrayant, pour avoir la moindre visibilité.

Mais c'en devient un emploi à temps plein, car être gestionnaire de réseaux sociaux est un métier à lui seul. De plus, est-ce que cette visibilité et le temps qui y est accordé influencent réellement les lectures sur un blogue comme le mien ? Pour ce faire, je serai obligé de faire une étude de marché pour avoir un aperçu du résultat, ce qui est en soi, un travail supplémentaire dont je n'ai pas les compétences.

Le monde du livre a changé avec la pandémie. Tout se fait principalement en ligne et il faut réussir à se mettre de l'avant pour bien paraître. L'image a une grande importance sur les probabilités que le contenu soit lu, pourtant, un bon dicton dit qu'il ne faut pas juger un livre par sa couverture. C'est néanmoins le problème avec les réseaux sociaux : si tu n'as pas un contenu « instagrammable », les gens croiront que ton contenu écrit ne vaut pas la peine. Pourtant, ce n'est pas parce que les photos sur les réseaux sociaux ne sont pas dignes d'un studio photo que les critiques ne valent pas la peine d'être lus.

L'ère de l'information et son éternelle progression nous aide à nous procurer de l'information rapidement, mais à quel prix ? Combien de temps devons-nous passer sur les réseaux sociaux pour être dans la « game » ? Et quel en est le risque ? Car il faut avouer que passer autant de temps sur des médias où le jugement est facile peut poser des problèmes à la santé mentale de n'importe qui.

Dans mon article Blogueur, un travail sans salaire, j'expliquais la portée du travail non rémunéré que peut avoir un blogue. Maintenant, si on ajoute à ça la gestion des réseaux sociaux, on se retrouve avec un métier temps plein qui ne rapporte rien monétairement. C'est la raison pour laquelle les lecteurs de blogues sont essentiels à la survie de celui-ci. C'est grâce à vos partages, vos likes, vos commentaires que la visibilité s'accroît.

En attendant, pour des gens comme moi, gestionnaires de réseaux sociaux amateurs, il faut apprendre sur le vif auprès d'autres qui étaient - et sont possiblement encore - dans l'apprentissage du milieu en continuel changement.

Et vous ? Est-ce qu'un compte Instagram visuellement plus attirant vous amène plus à lire le contenu qui y est partagé ?

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