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Besoin d'un chum... pis ça presse ! de Johanne Pronovost


TITRE : Besoin d'un chum... pis ça presse !

AUTEURE : Johanne Pronovost

ÉDITION : Éditions de Mortagne


GENRE LITTÉRAIRE : Chick-Lit

NOMBRE DE PAGES : 350


RÉSUMÉ : Quoi ? Mon grand-père va donner son immense maison de campagne à ma cousine Adèle ?! Mais pourquoi ? Parce que son homme et elle projettent d’avoir des tas d’enfants ? Pfff… Être matché et rêver de fonder une famille ne devrait pas peser dans la balance, il me semble ! Je crie au SCANDALE !


Moi, la fille de party endurcie, obsédée en secret par les princes de Disney, je mérite autant cet héritage. Tout comme Léa, ma constipée de soeur, toujours pucelle à vingt-cinq ans.


Ayant vécu une injustice similaire dans le passé, maman a juré que, cette fois, ça ne se passerait pas comme ça. Voici le plan : Léa et moi devons nous dégoter de faux chums et jouer aux couples amoureux lors de l’anniversaire de grand-père. A force de nous voir, celui-ci reviendra peut-être sur sa décision…


Le problème ? Mon bum de voisin est le seul qui accepte de m’accompagner, et ma soeur n’a pas pu trouver mieux que son collègue hyper geek… Je suis surprise de constater à quel point ces deux-là sont prêts à se donner pour la mise en scène. Peut-être même trop !

 

MON AVIS :


J'ai compris avec la Chicklit que j'ai besoin de lire de la romance douce, légère, mais qui sort de l'ordinaire. Malheureusement, dans le genre, plusieurs aspects qui me déplaisent reviennent souvent et c'était la raison principale pour laquelle j'avais arrêté dans lire. En découvrant un peu plus la collection Lime et Citron, j'ai trouvé des pépites et des romans qui ont su me redonner foi au genre qu'est la Chicklit, incluant ce roman-ci, acheté au hasard, juste... pourquoi pas ?


Honnêtement, je suis tout de suite rentrée dans l'histoire. J'aimais comment c'était écrit, je trouvais ça léger, drôle, bref une comédie romantique comme je les aime. Rien qui prend la tête, c'est juste là pour faire plaisir et le résultat était présent. J'ai accroché au récit et ça m'a détendue, ce qui m'a fait un bien fou dans la période stressante dans laquelle j'étais plongée lors de la lecture de ce roman.


Aussi, et je suis dans une minorité, je sais, mais je ne suis pas tombée souvent sur le trope du fake dating, donc je n'avais pas d'idées préconçues par rapport à ça et j'en étais pas écœurée de l'avoir lu trop souvent. En gros, j'ai trouvé ça rafraichissant. J'ai apprécié également comment l'auteure s'est amusée avec les stéréotypes pour monter son histoire. Elle surfait sur la vague des clichés en les assumant complètement.


Le voisin bum est une véritable merde et il est présenté comme tel dès le départ. À aucun moment les filles essaient de le changer et, spoiler alert, il reste un beau gros étron jusqu'à la fin, au grand désespoir de Léa qui avait trouvé en son "lapin" un homme incroyable. Car oui, la maman de Léa et Jamie a trouvé intelligent d'échanger les messieurs "choisi" par ses filles lors de leur arrivée chez le grand-père, c'est pourquoi la timide Léa, qui côtoie les morts de la morgue et dont l'expérience sexuelle est nulle, se retrouve avec le voisin colon de Jamie et que celle-ci se retrouve avec Adrien, le collègue de Léa, bien plus nerd que geek. Donc, pour revenir au sujet initial, on a un personnage imbécile qui traine à lui seul une dizaine de red-flag qui, au lieu d'être romantisé, est montré comme un homme à fuir. Il ne change pas et personne essaie de le changer, il reste ainsi et c'est tout. C'est différent de la majorité des romances, donc, gros plus pour ça.


Quant à Adrien, je l'ai adoré. Je trouve que ça manque dans les histoires de romance un garçon nerd, vulnérable, qui a une carrière normale, vie une vie normale, porte des chemises, car il aime ça, joue aux échecs et a des passions qui ne sont ni les voitures, ni les jeux vidéo, ni les filles, ni le sport. Il est simple et attachant. C'est pourquoi j'ai autant apprécié le livre, je crois.


Oui, les clichés sont présents, oui, l'histoire manque un peu de profondeur et joue la carte de la facilité, mais c'est assez différent de ce qui se fait d'habitude pour excuser ces petits défauts. Jamie, admiratrice de Disney qui cherche son prince charmant, finit par réaliser qu'on crée son propre conte de fées en ouvrant les yeux sur le monde et sur ce qui est devant soi. C'est douillet et ça fait du bien.

Aussi, j'ajouterais que les drames concernant les Lajoie-Langevin m'ont fait sourire à quelques reprises tellement c'était typique du linge sale familial, mais qui amène un excellent retournement de situation à la fin que je n'avais pas vu venir. Autant le lecteur aimerait détester Edith et Adèle, autant je les ai trouvés attachantes, bien que chiantes. Surtout Adèle, mais elle, peu importe la manière dont Jamie ou Léa pensait concernant leur cousine, je ne pouvais pas m'empêcher de l'aimer. Même les plus grands drames familiaux contiennent une quantité astronomique d'amour.


Bref, une belle découverte de mon côté et si vous aimez la lecture légère, qui permet de relaxer avec un bon verre de limonade ou de sangria au soleil, je vous conseille fortement la lecture de ce roman.


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