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Y avait-il des limites si oui je les ai franchies mais c'était par amour ok de Michelle L-D


TITRE : Y avait-il des limites si oui je les ai franchies mais c'était par amour ok

AUTEURE : Michelle Lapierre-Dallaire

MAISON D'ÉDITION : La Mèche


GENRE LITTÉRAIRE : Autofiction

NOMBRE DE PAGES : 186


RÉSUMÉ : La vie de Michelle s’amorce dès la jeune enfance par des abus inqualifiables qui la hanteront encore à l’âge adulte.


Dans cette autofiction sans compromis, Michelle Lapierre-Dallaire livre un témoignage incisif et lucide sur la maladie mentale, les violences sexuelles et familiales, les relations amoureuses et la misogynie.


Le premier livre de Michelle Lapierre-Dallaire dérange par sa franchise désarmante. Rare incursion dans la psyché borderline, Y avait--il des limites... est un kaléidoscope de scènes à la limite du supportable et de réflexions lumineuses narrées par une écriture d’une beauté à couper le souffle.

 

MON AVIS :


Excusez ma vulgarité, mais… Tabarnak que ça fesse ! Ce livre est puissant, déroutant. C’est simplement… ayoye ! La plume de l’auteure est splendide, poétique et crue. Ses métaphores n’ont pas besoin de détails pour créer des images. Malgré le cinq étoiles, ce n’est pas tout à fait un coup de cœur, mais je peux quand même dire que j’ai adoré ma lecture et surtout… AYOYE OSTI !


Le prologue fesse sur un méchant temps. C’est un coup de pelle dans la face. De plus, la plume de l’auteure est fracassante, ce qui aide beaucoup. Sa façon de décrire est hallucinante. Elle a un véritable talent poétique. Pas besoin de détails pour se faire des images… et elles sont toutes aussi dégueulasses les une des autres. On saisit rapidement que la narratrice a vécu des traumatismes. On le sent dans ce besoin insatiable d’être validée par les autres. C’est déroutant, mais ça aide à la comprendre.

Avec l’autofiction, c’est délicat de savoir ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. À travers les horreurs racontées par la narratrice, on en vient à espérer qu’une bonne partie soit fausse. Malheureusement, je crois que tout ce qui est décrit est à peine exagéré, ce qui rend la lecture difficile émotionnellement parlant. L’auteure nous fait vivre avec ses mots la douleur et la honte de ses épreuves. Combien de fois ai-je eu envie de la prendre dans mes bras pour lui dire qu’elle est forte ? Malgré les sévices présentés, j’ai aussi ressenti de l’espoir. Michelle s’en est sortie et elle ne se tait plus. Elle est vivante, elle est forte, elle est debout et raconte dans ce livre à quel point elle est une guerrière.

Néanmoins, un élément légèrement négatif, parfois les sauts sont difficiles à suivre. C’est du va-et-vient dans les thématiques. Il manque un peu de fil conducteur à la narration, mais quand tu plonges dans le texte… tu plonges pour vrai. Tu comprends que chaque paragraphe est une pensée. Et depuis quand les pensées sont linéaires ?

Pour moi, ce livre pourrait être décrit avec un seul mot : puissant. J’aurais adoré le citer au complet, mais je vous invite plutôt à le lire. J’ai acheté ce livre en me demandant pourquoi un roman aussi descriptif que ça pouvait passer dans les éloges alors que d’autres finissent en poursuite judiciaire. Je suis honnête, c’est vraiment l’unique raison pour laquelle je me le suis procuré. Mais je crois que ce genre de roman à sa place dans une bibliothèque. Chaque roman, qui porte comme thème le côté dégueulasse de la société, mérite sa place. Pourquoi ? Parce que c’est en parlant qu’on fait tomber les tabous les entourant. Je suis heureuse de l’avoir acheté, de l’avoir lu et de vous le présenter aujourd’hui.

Si vous voulez découvrir le livre, vous aussi, vous pouvez l’acheter en cliquant sur le lien ci-bas.






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