top of page
Photo du rédacteurMione

Le songe d'une nuit d'été de William Shakespeare

Le songe d’une nuit d’été – William Shakespeare

À la cour d'Athènes, Hermia en appelle à la clémence de son père, Égée, qui veut lui imposer comme mari Démétrius, alors qu’elle aime Lysandre. Pour échapper à son sort, elle se réfugie dans la forêt, bientôt suivie par les autres protagonistes.


Là, Obéron, roi des elfes, qui vient de se quereller avec sa femme, Titania, fait appel au malicieux lutin Puck et à ses philtres d’amour.


De nombreuses aventures amoureuses vont alors se croiser, se faire et se défaire, au gré des sortilèges et des intrigues, mêlant monde classique et monde légendaire.


Cette comédie à la fantaisie débridée se double d’une saveur parodique et satirique : les amours heureuses sont-elles possibles sans enchantement ? Avec Le Songe d'une nuit d'été, Shakespeare donne libre cours à une incroyable liberté d'imagination, qui continue à fasciner le public moderne.


Je dois être honnête, la première fois que j’ai lu ce livre, cette pièce de théâtre, je devais avoir quatorze ou quinze ans : je n’ai absolument rien compris. J’étais adoratrice de Roméo et Juliette et je voulais découvrir Shakespeare. À seize ans, je lis Othello, puis l’année d’après, Hamlet et Richard III. Durant mon break de Cegep, en 2014, je fonce et je lis Macbeth et La Tempête, puis je relis Le songe d’une nuit d’été. Plus vieille, ayant deux-trois cours d’analyse littéraire dans le sang, j’ai compris et découvert des sens à cette pièce que je n’aurais jamais pu penser. C’est devenu mon classique favori et c’est la raison pour laquelle je vous en parle.


Bon, normalement je vais des biographies, mais tout le monde connaît Shakespeare. Pis si tu ne le connais pas, il a une page Wikipédia.


Qu’elle est l’histoire de la pièce « Le songe d’une nuit d’été », alors c’est simple, mais complexe à la fois. Les gens en entendant Shakespeare imaginent « classique », « ennuyeux », « mauvais », mais saviez-vous que cette pièce est du fantastique ? De la magie, de la romance, du théâtre bien entendu et une très belle morale à la fin. Là, vous vous dites « du fantastique ? dans une œuvre de Shakespeare ? Quoi? », mais… oui. Obéron est le roi des elfes, alors que Tatiana est la reine des fées et c’est grâce aux sucs d’une fleur qu’Obéron réussit à enchanter les personnages comme s’ils étaient affectés d’un philtre d’amour.

Il ne faut pas se mentir, on a ici une pièce qui ne parle presque que de romance. Hermia est amoureuse de Lysandre, mais son père veut la mariée à Démétrius qui lui est aimé par Helena. On est dans un carré amoureux. Du côté des créatures fantastiques, on comprend rapidement qu’Obéron est amoureux de Tatiana (je reviens sur ce point plus tard) et il y a finalement l’amour entre Thésée et Hippolyte.


C’est difficile pour moi de pouvoir parler de la plume de Shakespeare, car même si j’ai déjà lu la pièce en version originale (A midsummer’s night dream), la version la plus récente que j’ai lue est en français. Je voulais donc me pencher sur l’histoire et la magie, mais surtout la morale de fin.


Hermia est en colère, car son père veut la mariée à Démétrius qui est amoureux d’elle, mais Lysandre veut la main de la jeune femme et son père la lui refuse, malgré qu’il soit de même statut, même mieux que Démétrius. Comme la loi d’Athènes dit que si elle refuse le mariage elle sera exécutée ou devra faire vœu de religion, elle décide se s’enfuir avec celui qu’elle aime. Le problème c’est que Helena veut le cœur du fiancé et décide donc de lui révéler le plan des amoureux.


Pendant ce temps, Obéron tente désespérément de prendre le nouveau page de Tatiana et cherche le moyen de lui prendre. Il imagine donc l’idée de l’ensorceler avec un suc d’une fleur magique pour que lorsqu’elle se réveille, elle tombe amoureuse de la première chose qu’elle voit, humain ou animal. Le page a une importance capitale, car c’est à cause de lui qu’on comprend que Obéron est simplement amoureux de Tatiana et qu’il est jaloux que la reine des fées ne lui accorde plus de temps, car elle s’occupe du garçon.


Or, Obéron va croiser Démétrius et Helena qui propose à celui-ci d’être une chienne pour lui. Écoutez, il ne faut pas poser de questions, mais j’ai tellement ri en lisant ça. Lui, il ne veut que s’en débarrasser. Le roi des elfes, mécontent, demande à son acolyte, Puck d’ensorceler un Athénien, sans savoir qu’il y aurait Lysandre.


Puck se trompe et Lysandre tombe amoureux d’Helena, puis Démétrius aussi et Hermia finit donc rejeter, alors que son amie croit que tous se moque d’elle et surtout, de son physique. On a un personnage qui manque de confiance en soi et qui ne se trouve pas belle et que c’est la raison pour laquelle Démétrius ne l’aime pas.


Quant à Tatiana, elle est ensorcelée et tombe amoureuse d’un paysan qui a une tête d’âne à cause d’une manigance de Puck. Je l’avoue je n’ai pas trop compris si c’est un masque ou un sortilège, mais bref. Ce personnage-là fait partie d’une troupe de théâtre qui doit jouer devant Thésée et Hippolyte pour leur union.


Se rendant compte de l’erreur, Obéron tente de régler le tout, surtout maintenant qu’il a obtenu ce qu’il voulait. Lorsque Tatiana « revient à elle », elle décide de donner tout son temps au roi des elfes, ce qui le rend heureux.


Lysandre et Hermia retombent amoureux et Démétrius comprend après un moment que Helena a une beauté intérieure et que le physique peut être mis de côté. Ces révélations sont surtout à cause de la pièce jouées par les paysans représentant Pyrame et Thisbé qui se parlent et s’aiment à travers la fente d’un mur et que donc, l’amour est plus puissant que l’apparence!


Au début, je ne comprenais pas le but des paysans et encore moins de la pièce, mais c’est ce qui annonce la morale. La magie ne changera rien pour l’amour. La magie est intérieure. Oui, tu peux être ensorcelé, mais ça va juste te faire rendre compte du potentiel qu’a la personne devant toi. C’est ce que Shakespeare a essayé de nous montrer avec sa pièce « Le songe d’une nuit d’été ».


Alors, si vous pensez que les classiques sont tous ennuyeux ou mauvais, celle-ci mériterait une bonne lecture. Oui, ce n’est pas facile à lire, les phrases ne sont pas modernes, même dans la traduction (qui, fait cocasse, dans ma version est traduite par le fils de Victor Hugo), mais il y a une touche romantique et fantastique assez bien construite pour que je propose à mes lecteurs de lire un livre qui date de 1600.


Même si je vous ai dit la fin, ce qui n’arrive pas souvent, lisez-le au moins une fois. La version française se vend 3$.


Je ne mets pas de note parce que je trouve ça un peu ridicule, sachant l’histoire que j’ai avec cette pièce. Je ne suis pas objective. Si vous lisez la pièce, venez me dire ce que vous en avez pensé !

99 vues0 commentaire

Kommentare


En.png
bottom of page