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Photo du rédacteurMione

Le lac des cygnes

Odette, Didi et Siegfried, trois cosplayeurs professionnels, participent au plus grand événement international à Tokyo.


Sur place, des fanatiques prennent en otage des milliers de personnes déguisées.


Le trio y joue le plus grand rôle de leur vie.


Les masques tombent, un à un.


Une histoire d’amour mêlée de malédiction, un magnifique rêve éveillé se transforme en cauchemar : ce ballet russe du 19e siècle par Tchaïkovski résonne encore aujourd’hui dans l’imaginaire. Car le destin de Siegfried et d’Odette n’est pas scellé. Dans ce Conte Interdit, la survie ne tient parfois qu’à un fil...


 

Bon. Avec le temps, j'ai compris qu'avec Les Contes interdits, soit ça passe, soit ça casse et avec un peu de chance, ça passe dans la craque du milieu. C'est ce qui s'est passé avec cette réécriture du Lac des Cygnes.


En soi, le livre était très bon. Même si le monde des mangas et des animés n'est pas du tout mon univers, je me suis laissée prendre par la culture japonaise de l'histoire. C'était même assez original de prendre un conte russe et de le transporter au Japon. Ça ajoutait un côté moderne que j'aime bien voir dans ce genre de retelling, même si je peux comprendre pourquoi ça peut déstabiliser les lecteurs. Pour être bien honnête, à voir les commentaires catastrophiques s'accumuler sur Goodreads à propos des mangas et des animes, j'avais peur de détester ma lecture. Mais j'en suis sortie surprise, puisque j'ai apprécié mon moment de lecture.


Pourquoi j'ai dit que le roman passait dans la craque d'appréciation, c'est que je n'avais pas l'impression de lire un conte interdit. Au début, lorsque la collection a commencé, c'était beaucoup de l'horreur pure. Ensuite, les auteurs se sont plus ouverts sur le thriller, ce qui n'était pas du tout une mauvaise chose. Là, par contre, j'avais l'impression de lire une romance où le couple se retrouve dans la merde au lieu d'un conte interdit. Où était l'ambiance sombre ? Où était l'horreur ? À part les massages de la prise d'otage et un petit sentiment de suspense, je ne me suis pas sentie dans un retelling horrifique. C'est ça que je tiens à faire comprendre. L'ironie, c'est que j'avais critiqué dans le premier conte de l'auteure qu'il y avait trop de sexe et de gore gratuit, pour au final avoir celui-ci qui n'en avait pas assez, loin d'en avoir assez même. J'espère que si elle en écrit un troisième, on va avoir un juste milieu sur ce qu'on retrouve principalement dans la collection. En tant que livre indépendant, j'aurais adoré et mis presque une note parfaite, mais pas pour un conte interdit. C'est peut-être cruel de le dire, mais je dis ce que je pense.


Ce qui est triste là-dedans, c'est que, comme je viens de dire, ça reste un très bon livre. Les péripéties ont un bon rythme et la ligne narrative est bien ficelée. Les détails du Lac des Cygnes sont bien incorporés, je peux noter un très bel effort de ce côté-là aussi.


Malheureusement, ce qui n'a pas aidé à ma lecture, c'est qu'il y a aussi des erreurs à l'édition. Les prénoms de certains personnages changent. Lorsque les médias dévoilent les auteurs de l’assaut, les noms sont nommés, pour ensuite être répétés différemment plus loin. Je trouve que c’est un manque d’attention assez dommage. Surtout que c'est un détail qui se corrige facilement avec Control-F et l'option de remplacement sur Word.


Les Contes interdits, plus ils avancent, plus ils me surprennent, pas toujours dans le bon sens, mais je suis quand même curieuse de voir jusqu'où l'inspiration peut aller. Une partie de moi sent que l'auteure cherche encore sa plume et sa place dans cette collection précisément.


 


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