TITRE : La Réconciliation
Deuxième acte de l'Épopée poétique
AUTEUR : Serg Péhaisse
MAISON D'ÉDITION : Autoédition
GENRE LITTÉRAIRE : Poésie
NOMBRE DE PAGES : 112
RÉSUMÉ :
La réconciliation est une promesse.
La violence et la douleur sont les seules lumières qui ne parviennent à se séparer l'une de l'autre.
Nous aimerions les retenir, les amoindrir mais, elles suivent chacun de nos pas comme des ombres avec lesquelles la réconciliation ne se fera jamais.
⭐ Je remercie l'auteur pour l'envoi de son livre en service de presse ⭐
MON AVIS :
Ce n’est pas la première fois que je fais une collaboration avec cet auteur français. Un homme au grand cœur et qui sait nous faire vivre des émotions par sa poésie. Ce que j’apprécie de l’auteur, c’est qu’il ne cherche pas le succès, ni d’être populaire, il cherche à partager ses mots et à nous faire vivre ce qu’il a ressenti en écrivant ses textes. J’ai toujours trouvé qu’il réussissait très bien à le faire. Le problème avec la poésie, c’est qu’elle est très subjective. Je l’avoue donc, j’ai un peu moins connecté avec cette œuvre-ci. Par contre, cela ne veut pas dire que je n’ai rien ressenti.
Les mots de l’auteur à son ami cher perdu, Pierrot, fouettent comme départ. J’ai eu des frissons. On comprend que, même dix ans plus tard, certaines questions restent sans réponses. Je crois que c’est un peu ça le thème de ce recueil, car, plus on avance dans les poèmes, plus on comprend que c’est quelqu’un qui cherche son chemin, sa place. Trop de questions, pas assez de réponses. La réconciliation, elle est avec soi-même.
Le début sent, la colère et l’amertume. Il y a de la frustration, du désespoir et je dirai même de l’incompréhension. Dans certains textes, on remarque même l’influence de la pandémie. Et ce que nous vivons depuis deux ans a remis en question beaucoup de choses dans nos vies. Certains ont dû faire une introspection. Je crois que, ce recueil, c’est un peu l’introspection de l’auteur, sur les deux dernières années, sur lui, mais aussi sur ce qui l’entoure, la société dans laquelle il a les deux pieds. C’est très intime comme poésie.
Même si j’ai moins connecté avec les poèmes de ce recueil. Néanmoins, j’ai trouvé que l’auteur sortait de sa zone de confort, bien plus que dans les autres. J’ai ressenti beaucoup de douleur et de solitude, mais moins la réconciliation. On sait que le thème central est ce sujet, mais rendu à la fin de l’œuvre, je n’ai pas trouvé qu’il y en avait une, comme s’il manquait quelque chose. Un certain pardon peut-être ? Mais un pardon de quoi, ça ne je sais pas.
Deux poèmes m’ont marqué plus que les autres et c’est Mille ans et Dans l’Illusion. Je me permets deux extraits.
Mille Ans
Dis, dans mille ans
Reposeras-tu près de moi
Quand la rosée ne nous retrouvera
plus vraiment
Crois-tu que l’on s’aimera.
Dans l’Illusion
Elle est tombée
Du haut du sixième étage
Usant de la liberté
De ne plus voir ce carnage
Les mots de Serg ont tendance à me rentrer dedans. C’est ce qui est beau avec la poésie. Certains mots, thèmes ou construction, nous accrocheront plus. J’ai peut-être moins apprécié ce recueil, mais ça ne veut pas dire que je n’ai pas pu apprécier plusieurs passages de son contenu. Et ça ne m’empêchera pas de continuer à lire cet auteur.
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