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La Chronique des Joyaux , t.2 : L'aurore carmin de Mélanie Dufresne


TITRE : L'aurore carmin

SÉRIE : La Chronique des Joyaux

AUTEURE : Mélanie Dufresne

ÉDITION : Autoédition


GENRE LITTÉRAIRE : Heroïc Fantasy

NOMBRE DE PAGES : 297


RÉSUMÉ : Je suis un précieux, mais j'ai échoué. Mon château est vide et mes terres se flétrissent. Il me faut un seigneur et un maître d'armes. Sinon, mon prochain sommeil sera le dernier.


***

Maelora est partie du château Violet où le titre de maître d'armes lui a été refusé. C'est l'achèvement d'une vie de discipline qui s'est envolé. Lorsqu’elle réalise que le château Carmin pourrait être la réponse à ses espoirs brisés, elle sera prête à tout pour connecter avec l'avatar du joyau.


Caysen a été trahi par les Hommes de sang, mais pour la survie du joyau, il doit repeupler son château. Les caravaniers qui accompagnent Maelora pourraient bien être la réponse à ses problèmes et lui permettre de donner un seigneur au château Carmin. Mais la confiance que la maître d'armes lui réclame est bien au-dessus de ses forces.


À l'horizon, l'orage gronde. Le chevalier corrompu s'est détourné du château Violet et a jeté son dévolu sur les ressources du château Carmin, beaucoup plus vulnérable.


Caysen et Maelora devront allier leurs forces pour protéger le joyau, car le danger guette bien plus que les terres avoisinantes. Maelora saura-t-elle percer les défenses du précieux sans les briser?


Pour lire la critique du tome 1 :

 

MON AVIS :


Je n’ai pas embarqué dans ce tome autant que je l’aurais aimé. J’avais apprécié mon moment de lecture du premier livre, j’avais hâte de connaître la suite. Je craignais d’être perdue, car les narrateurs ne sont pas Sabaya et Jonas, mais Maelora et Caysen, le précieux du château Carmin. J’avoue avoir été agréablement surprise de lire certains rappels, permettant une bonne mise en contexte pour poursuivre l’histoire. Néanmoins, ce changement de narrateur a été un coup dur pour moi. Même si la précieuse du château violet et son maître d’armes ont fait une brève apparition, ce n’était pas la même chose. L’ambiance n’était plus pareille…

J’ai tout de même apprécié en apprendre plus sur Maelora qu’on croisait dans le premier tome. La jeune femme était la prétendante au titre de maître d’armes, mais s’est fait dérober le rôle par Jonas, sans que ce soit le choix de personne. Avoir son point de vue a été agréable. C’est un personnage que j’ai adoré voir approfondi, car son caractère, sa force, montrait déjà le bout de leur nez, de pouvoir plonger complètement et apprendre à la connaître a été un élément clé de ma lecture. Bien qu’elle ne soit pas Sabaya, qu’elles n’ont pas le même style ni la même personnalité, elle a réussi à se démarquer légèrement. Pas autant, ça, je dois le mentionner.


Quant à Caysen… Le précieux est réveillé en catastrophe et il est traumatisé après la chute du château carmin, par l’égoïsme de son ancien seigneur, bref, disons qu’il n’est pas prêt à faire confiance. Mais son entrée m’a laissée amère et m’a donné l’impression de voir l’apparition d’un antagoniste. Plus le récit avance, plus on l’apprécie, mais son côté solitaire l’a rendu antipathique. C’est un personnage qui prend du temps à être affectionné, mais ça n’a pas été le cas pour moi. Je ne me suis pas attaché du tout à lui et ça l’a été un réel problème, puisque c’est l’un des points de vue de ce deuxième tome. Je le trouvais désagréable la plupart du temps. Le point qui m’a aidé à le tolérer, c’est sa relation avec Maelora. Ils avaient une belle complicité et elle était la raison de son ouverture envers les autres. Sans elle, je n’aurais probablement pas terminé ma lecture.


Pour être bien honnête, j’ai eu beaucoup de misère à rentrer dans l’histoire. J’avais reproché au premier tome d’être lent, celui-ci l’était encore plus. Il y avait moins de mystère, j’avais de la difficulté à comprendre quel était l’élément déclencheur, quelle était la ligne directrice. Oui, on en apprend un peu plus sur les joyaux (mais à peine), la magie, les Sylphes surtout (et j’ai bien aimé que l’on complète leur arc !), mais encore… ? C’était intéressant, sans plus. Ça m’a déçue, car j’avais vraiment embarqué dans le tome 1…

Je dirais que, le meilleur bout du livre, c’est le dernier quart. Vers là toute fin. Bon, celle-ci ressemblait beaucoup à celle du premier livre : bataille contre le joyau jaune, oh un nouveau maître d’armes, oh il faut aller voir ce qui se passe dans un autre château. C’était assez décevant, mais, puisqu’on en apprend un peu plus sur le château jaune et sur les ennemis, je laisse couler un peu sur cet élément. Une aura de mystère perdure sur les précieux, dont j’aurais aimé en voir plus, mais c’est ce qui me pousse à connaître la suite.

Malgré que j’ai moins apprécié ce tome, ça ne m’empêchera pas de lire la finale !


Pour découvrir le deuxième tome de La Chronique des Joyaux, cliquez ici :




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