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La belle au bois dormant et Peau d'âne des Contes Interdits

La belle au bois dormant de LP Sicard et Peau d’âne de Steve Laflamme publiés dans les Contes Interdits (Éditions ADA)



J’aurais pu inclure les deux nouveaux tomes des contes interdits dans la deuxième partie qui est prévue, mais j’ai décidé de les mettre à part, car ils sont « nouvellement » sur nos tablettes. Je tenais à en parler séparément, en tant que nouveauté dans la collection et parler des plus vieux que je n’avais pas eu le temps de lire dans la partie 2 de la critique des contes interdits. C’est mon plan de match, j’espère que vous allez être d’accord avec moi. En focalisant sur ces deux contes, j’étais dans la possibilité de parler un peu plus des auteurs et étonnamment, les deux romans m’ont marqué, mais les deux d’une façon complètement opposée. Je tenais donc à les comparer ensemble.


LA BELLE AU BOIS DORMANT de L.P. Sicard

Une fillette hantée de souvenirs qui ne sont pas les siens;

Des cauchemars, incessants, qui frappent à la même heure;

Un avertissement incompris, une menace ignorée;

Et le passé terrifiant, impitoyable, qui rattrape l’innocence d’Aurore.


Cette réécriture moderne et terrifiante du conte de Charles Perreault est une véritable matière à cauchemars. Entre secrets, meurtres, débauche et abomination, l’horreur se redéfinit complètement encore une fois sous la plume de L.P. Sicard.

 

J’ai acheté La belle au bois dormant en même temps que Peau d’âne au Salon du livre de Montréal. Et j’ai été chanceuse, car c’était la dernière copie! Elle est dédicacée et j’en prends soin, surtout après ma lecture. J’avais hésité à me prendre des contes interdits pendant que j’étais au Salon du livre, me disant que j’avais déjà rencontré les auteurs, j’avais déjà fait signer Félix Vortan (il y a cela trois millions d’années), Blanche-Neige et Raiponce par Louis-Pier, alors je me suis dit : « Oui? Non? Peut-être? », j’ai décidé de faire le saut quand j’ai vu que c’était la dernière copie. Je me suis dit qu’il était populaire et donc, probablement très bon. J’ai tellement bien fait.


Avant tout, même si j’ai déjà critiqué LP Sicard (par deux fois déjà!), je tenais à vous parlez un peu de l’auteur, puisque je n’ai pas pu le faire lors de ma première critique qui constituait plus le collectif et la collection plus que sur les auteurs de chaque roman. Né à St-Isidore, le nom de Louis-Pier Sicard peut sonner des cloches à partir de 2013 où il publie « Les Amants de l’abîme », son premier recueil de poésie qui fera en sorte qu’il gagne le premier prix mondial de la poésie francophone chez les 15-24 ans, à Paris, en 2014. (NDA : LP Sicard écrit surtout en vers et c’est mon genre de poème préféré! Je n’ai pas encore son recueil, mais il a publié quelques poèmes sur son compte Facebook d’auteur et je suis tombée en amour avec sa plume poétique.) C’est à partir de 2015 qu’il fait le grand saut et tombe dans le fantastique avec sa série Félix Vortan. Lui qui avait étudié en science de la nature au Cégep de Saint-Hyacinthe et a un baccalauréat en éducation physique à l’UQAM, décide de faire une maitrise en études littéraire. La littérature semble maintenant le passionné et avec raison, car son talent est maintenant tout public. J’ai rencontré l’auteur pour la première fois dans un Archambault, en 2015, à la sortie de son premier tome de Félix Vortan et je suis tombée en amour avec sa série fantastique jeunesse. Par manque de temps, je n’ai pas pu lire les tomes après le deuxième (shame on me), mais je compte bien rectifier la chose! Entre 2015 et 2018, il publie cinq tomes : Felix Vortan et les Orphelins du roi, Felix Vortan et la Forteresse rouge, Felix Vortan et l’Énigme du coffre noir, Felix Vortan et le Secret des ténèbres et finalement Felix Vortan et la Chute du Temps. Je compare sa série à Kiam Tasgall, une autre série fantastique/jeunesse québécoise. J’en reparlerai. Outre cette série, il a également la série Malragon qui compte trois tomes et Loup-Garousse qui compte deux tomes. On peut dire que l’année 2017 a été la plus prolifique de l’auteur qui sort sept romans durant cette année-là. C’est à partir de 2017 qu’on le reconnaît comme un auteur de roman d’horreur avec la sortie de Blanche-Neige et Raiponce. En 2018, il publie « Au nom de l’horreur ». En plus d’être poète et écrivain jeunesse, il ajoute auteur de roman d’horreur à son arc. Il est (information a vérifié par mes pairs) depuis peu, directeur éditorial chez les Éditions ADA.


Après avoir critiqué Blanche-Neige et Raiponce, vient le temps du dernier conte interdit écrit par LP Sicard à « passer au cash ». Je l’avoue, Blanche-Neige est dans ceux que j’ai le moins préférés (après avoir lu d’autres contes) et Raiponce était dans mon top 5. Blanche-Neige a fait enlever Raiponce de mon top cinq en prenant la deuxième place de mes préférés. J’ai écrit sur mon Facebook personnel après avoir lu le livre que c’était un chef d’œuvre. On dirait que plus il écrit de contes, mieux s’est écrit, mieux s’est arrangé, mieux s’est préparé. On dirait qu’il a pris la « twist » et est arrivé à nous donner un livre digne de son talent. Ce que j’adore de LP Sicard, c’est sa plume poétique. Il trouve des mots qui sont mélodieux, mais qui servent à décrire les pires horreurs. Pourtant c’est léger, doux, musical. Je pourrais comparer sa plume à celle d’Yvan Godbout, qui est rafraichissante. Je n’aurais pas dit de ça pour Blanche-Neige ou Raiponce, mais après avoir lu La belle au bois dormant, j’ai lâché un « Oh my god. Wow. »


Pourtant, le livre n’est pas le plus gore de la série. Le plus horrifique non plus, mais il a ce suspense dans l’horreur du personnage d’Aurore qui nous fait adorer le personnage. Autant lorsqu’elle est enfant, que lorsqu’elle est adulte, elle est douce comme personnage et pourtant, lorsqu’on lit, on se rend compte qu’elle n’a rien de doux dans sa personnalité. C’est un monstre, mais est-ce sa faute? Une des scènes que j’ai appréciées du livre, c’est la scène de sexe et avant qu’on me juge, je m’explique. La scène arrive non loin après le début de la deuxième partie du roman, là où on retrouve Aurore adulte. On passe la moitié du roman avec un personnage enfant et maintenant, elle ne l’est plus. La scène de sexe rompt avec l’innocence de la jeune fille qu’on a appris à aimer et connaître à travers les premières pages du roman. On apprend à connaître une autre partie d’elle, plus mature, plus diabolique même? Non, pas plus diabolique, car son enfance est empreinte d’une voix qui lui fait faire des atrocités. Grâce à des médicaments, elle n’entend plus les voix depuis des années, jusqu’à tant que son passé la rattrape.


C’est à ce moment que j’ai été un peu (juste un peu, tantinet, à peine) déçue. Le « méchant » de l’histoire est assez prévisible, mais le pourquoi il est méchant ne l’est pas du tout. On est comme « Wow, fallait y penser ». En fait, c’est ce qu’on se dit tout le long du roman. « Fallait y penser ». Moi, je n’ai pas pensé à ça. LP Sicard, oui. Il nous amène dans un monde complètement différent des autres tomes de la collection et pourtant l’histoire se passe dans Hochelaga-Maisonneuve. Même après avoir fait un travail au Cegep sur le quartier, j’avais l’impression de ne pas connaître le coin en lisant le livre et c’est ce que j’ai adoré. On avait la sensation d’être dans un tout autre monde. Critique positive que j’avais faite de Félix Vortan après avoir lu le premier tome, en privé, à l’auteur, il y a presque cinq ans.


La seule critique un peu négative que j’ai à faire du livre, c’est que si on suit le conte original (pas l’œuvre de Disney), le conte de LP Sicard s’éloigne presque totalement de l’œuvre de Charles Perrault. On pourrait faire une comparaison entre l’aiguille du fuseau avec l’opération dans le ventre de la mère d’Aurore ou encore les médecins pourraient prendre la place des « fées marraines » et le « méchant » celle de la méchante fée. Malheureusement, je trouve qu’il manque trop de comparaison évidente, comme un coma par exemple pour marquer le sommeil. Un personnage qui vient la secourir à la fin (et non pas au début comme l’a fait sa mère) (une petite touche féministe peut-être?), aurait pu amener un petit quelque chose. On voit que la protagoniste prend l’ampleur du roman, les personnages secondaires sont très secondaires. Aurore prend toute la place dans le conte. Ce n’est pas une mauvaise chose, mais dans le conte original, les personnages secondaires ont leur importance. C’est peut-être la seule chose de négatif que j’ai à dire du conte.


Comme j’ai dit plus haut, il déloge Peter Pan à la deuxième place de mes préférés, les tassant tous d’une place et enlevant Raiponce à la cinquième place, prise maintenant par Le petit chaperon rouge. Il manquait ce petit quelque chose pour prendre la place du conte de Christian Boivin. Peut-être un 4ème tome? Je n’en serais pas mécontente.


 

PEAU D’ÂNE de Steve Laflamme

Un magnat des affaires dont les horribles secrets sexuels sont plus puissants que sa fortune.

Une épouse dévouée, dont la santé qui périclite fera disparaître la bonté et la lumière dans sa famille.

Une adolescente asociale aux aspirations qui font confondre désirs et réalité.

Une prostituée maltraitée qui en a trop dit…

Mais si toute cette histoire n’était en réalité qu’un leurre?

Lorsque sa nourrice lui racontait l’histoire de Peau d’âne, le jeune Louis XIV était incapable de trouver le sommeil.

Imaginez si on lui avait lu cette version revisitée, dans laquelle la jeune fille n’a rien de passif et d’ingénu comme celle du conte de Perreault… Oserez-vous ouvrir ce livre comme une porte sur l’inconnu, même s’il vous montre qu’il y a bien pire que de prendre la peau d’un animal?


 

Je vais être honnête tout de suite, j’ai détesté ce conte. Il prend la dernière place des contes que j’ai lus, se glissant après Pinocchio et Blanche-Neige. Comparé à La belle au bois dormant, que je venais tout juste de lire et où j’étais émerveillé, je me suis sentie tomber de haut. Je vais préciser pourquoi, mais je tiens à dire une chose : ce n’est pas à cause de la plume de l’auteur. Steve Laflamme est un excellent écrivain, avec une plume bien à lui qui fait charmer le lecteur, car oui, on embarque dans son histoire, mais comme je vais l’expliquer plus bas, il y a des choses qui auraient pu faire en sorte de créer un excellent conte, mais je crois que l’auteur est passé à côté.


J’aimerais parler brièvement de l’auteur. Il n’y a pas une grande biographie sur sa vie en tant qu’écrivain, alors je vais vous parler de ce que j’ai trouvé. J’ai connu personnellement Steve Laflamme après un appel de mon frère. Il m’appelle quelques jours après que la couverture de Peau d’âne soit offerte au public. Il me dit « Jess. Le nouveau conte interdit! C’est mon ancien prof au Cegep qui l’a écrit ». Moi j’étais « Hein? Ben non? » Je trouvais ça tellement cool. En effet, Steve Laflamme est professeur au Cegep de Sainte-Foy et offre, entre autres, le cours « Littérature policière, fantastique et science-fiction » depuis quelques années déjà (il enseigne depuis presque 20 ans la littérature). Outre son travail d’enseignant, il est fait également partie du comité de rédaction de la revue Québec français dont il a été le corédacteur en chef entre 2008 et 2011. C’est en 2017 qu’il plonge dans le métier d’écrivain avec son thriller « Le chercheur d’âme » chez les Éditions de l’Homme. Il sort ensuite son deuxième thriller : « Sous un ciel d’abîme », avant de rentrer dans le collectif d’auteur chez ADA avec « Peau d’âne ».


Premièrement, je dirais que j’ai été déçu du conte, peut-être parce que j’avais des attentes très hautes. Je sais qu’il est très bien noté chez Babelio et que les critiques lui sont favorables, mais il m’a malheureusement, particulièrement déplu, justement peut-être à cause des mes attentes. Peau d’âne est l’un de mes contes favoris de Charles Perrault. J’attendais le conte interdit impatiemment, j’avais tellement hâte qu’il soit publié! Alors, c’est avec beaucoup d’espérance que je suis rentrée dans ma lecture. J’ai profité des vacances des fêtes pour lire le roman, mais plus j’avançais et plus je me disais « Okay… mais encore? ».


Mon premier commentaire est que le roman ressemble beaucoup trop à un thriller, un roman policier, au lieu d’être un roman d’horreur. On sent l’enquête à plein nez. Le magnat qui se met dans le trouble jusqu’au cou et qui tente d’éliminer tous les problèmes sur son chemin est un sujet vu et revu dans le policier. Il manque d’originalité. Même si le personnage du Président est particulièrement attachant, malgré ses pulsions sexuelles déviantes, on arrive à avoir de la sympathie pour lui. Il vient nous chercher quelque chose. Il émane une certaine naïveté dans son contrôle. Malgré tout, avec son bras droit, Ruiz et ses gardes du corps, les calls entre un policier et un autre personnage, puis les coups bas avec un toxicomane, on sent vraiment le milieu du policier et ça ne m’a pas plu du tout. En fait, ça l’a même failli me faire décrocher, même si j’adore les romans policiers. Je m’attendais à un roman d’horreur et ce n’est pas ce que j’ai eu.


Ma deuxième critique crue, c’est qu’il y a beaucoup, mais BEAUCOUP trop de personnages. Entre l’entourage du Président, ses employés qui font des problèmes à vouloir se syndiquer, le toxicomane, Cam, le policier, les prostituées. À moment donner, Steve Laflamme écrit que le revolver d’un des personnages est porté disparu (tout comme l’homme qui avait le gun), mais en lisant, j’ai lâché un « Qui? ». Je ne me souvenais même plus du personnage tellement il y en avait eu! Après ça, il y avait Axel qu’on comprend rapidement que le toxicomane et l’ami de la fille du Président sont la même personne. Pis sans vous dévoiler le punch du livre, j’ai su tout de suite qui était « Cam » parce que l’auteur a gardé le même début entre les deux personnages qui n’en est qu’un seul. Alors quand on apprend le tout, je n’étais pas surprise du tout, car c’était évident depuis le tout début. Je ne vais pas vous spoiler l’identité, mais si vous lisez le livre, vous allez comprendre ce que je veux dire. Ça ne prend pas un doctorat en littérature pour faire le rapprochement entre les noms. En faire un des plus grands dévoilements du livre (pas le plus grand, mais tout de même) m’a laissée très froide.


Ensuite, même si le livre reprend plein de petites allusions du conte, il manquait l’élément principal : la relation incestueuse entre le père et sa fille. Bon, je peux comprendre avec le procès d’Yvan Godbout que l’auteur n’a peut-être pas voulu aller de ce côté-là, mais c’est l’élément principal du conte original, qui pousse la jeune fille à s’enfuir avec la peau d’âne! C’est censé être un roman horrifique, l’inceste est horrifique et le personnage d’Anne est une adolescente de quinze ans! J’ai vraiment, mais totalement été déçue qu’il n’y ait pas un plot twist où le père utilise son adolescente pour respecter le souhait de sa femme de trouver « meilleur qu’elle ». Même si le président aime sa fille inconditionnellement, il a des pulsions sexuelles déviantes, je pense que ça aurait apporté une touche d’horreur au livre, comme on s’y attend d’un conte interdit.


L’horreur du livre… écoutez, j’ai trouvé qu’il n’y en avait pas. Outre le fait que le Président éjacule avec des méthodes douteuses (douleur avec des aiguilles, fusil dans le rectum) et qu’il aime tabasser des prostituées, il y a deux scènes un peu plus d’horreur et elles sont après les deux cents premières pages. Donc on passe deux cents pages à attendre que quelque chose d’horrifique se passe. Pour un roman d’horreur, c’est long. Très long. Trop long. Il n’y a presque rien de dégueulasse dans les déviances du Président, surtout quand tu lis les autres contes avant celui-là. Ça aurait pu être poussé un peu plus. Plus de sang, plus de douleur, plus de… de viande bout de viarge! La scène où on retrouve un personnage mort (je ne vous dis pas lequel) est oui, dégoûtant, mais il manquait de détail sanglant. Il manquait de description. J’ai eu beaucoup de mal à m’imaginer la scène. C’est une des critiques que je porterais à l’auteur à propos de sa plume : il manque de descriptions aux moments opportuns. Pis à la fin, quand un des personnages perd son œil, encore là, il manquait de viande! Il manquait de détail, de bruitage, de douleur, de dégueu. Il manquait le « eurk » qu’on lâche quand on lit ce genre de scène. J’ai lu les scènes qui étaient censées être horrifiques et gore et ça ne me laissait ni chaud ni froid. Peut-être ai-je été immunisé après Pinocchio, qui sait? Mais malgré tout, je tiens ma critique, il manquait ce qui en aurait fait un vrai roman d’horreur.


Pis là, j’aimerais vous parler de la fin. Pis pour ça, je vais devoir sortir pour la première fois la section SPOILER. Je déteste spoiler dans une critique, je pense que vous devez chacun vous faire votre opinion, mais je l’ai tellement dans la gorge et ça m’a tellement mis en beau joualvère que je n’ai pas le choix d’en parler. Si vous ne voulez pas être spoiler, sauter directement à la fin.


SPOILER – SPOILER – SPOILER – SPOILER – SPOILER – SPOILER – SPOILER – SPOILER


La fin, c’est un gros non. Écoutez, j’ai été cru pour Peau d’âne, je le sais, mais ça faisait longtemps que je n’avais pas lu un livre qui a réussi à remuer de quoi en moi qui n’étais pas positif après avoir lu un roman. Je sais que je vais me faire critiquer pour être aussi intense, sûrement me faire lyncher par ceux qui ne sont pas d’accord avec moi, mais malheureusement, je ne suis pas obligé d’aimer tous les livres que j’ai lus et c’est ce qui arrive maintenant.


À la fin, on découvre que le livre qu’on a lu, c’est en fait complètement faux, que c’est Anne, la fille du « Président » (qui est un simple ouvrier qui cherche à se syndicaliser) qui s’est enfui d’un hôpital psychiatrique et qui a commis des meurtres pour écrire son roman à côté de son âne « Taïga » (personnage qui est également facilement devinable, autant dans la fin fin, mais également tout le long du roman).


Ce genre de fin, c’est une fin facile. Le genre de « et il se réveilla » et que tu apprends que tout ce qui s’est passé est un rêve.


Okay, l’auteur dit presque la fin à la quatrième de couverture, mais je pensais au début que le « leurre » c’était la trahison qu’a subi le président. Finir ça là aurait été correct. Le livre serait resté ce qu’il était, mais la fin, prévisible oui, aurait été bon. Là, j’ai juste fermé le livre pis je l'ai déposé brusquement sur ma table de chevet. C’est peut-être extrême comme réaction, c’est vrai, mais quand tu lis un roman de 300 pages, qui n’est pas ce à quoi tu t’attendais et envers quoi tu avais énormément d’attentes, eh ben, finalement, tu finis extrêmement déçu.


FIN DU SPOILER


Je sais que j’ai ma part à jouer dans le fait que je n’ai pas aimé le conte, c’étaient mes attentes qui étaient peut-être vraiment trop hautes. C’était également, il me semble, le premier roman « horreur » qu’écrivait Steve Laflamme. Lui qui est habitué d’écrire du policier, enseigne du policier, j’aurais dû m’attendre qu’il y ait cette petite touche dans le conte interdit, mais pas à ce point-là.


Ainsi, durant mes vacances de Noël, j’ai lu mon deuxième conte préféré, mais également celui que j’ai le moins aimé. La comparaison entre les deux dans ma tête a fait un soubresaut. Le décalage entre les deux est particulièrement important.


Avant de finir, je veux préciser que je n’ai pas critiqué la plume de Steve Laflamme, c’est un bon écrivain, mais c’est l’histoire qui n’a pas fonctionné à mon avis. Je n’attaque pas sa personne avant qu’on me lance des roches.


J’espère que cette critique des nouveaux contes vous aura plu. La critique des cinq romans qui manque sera publiée d’ici les prochaines semaines et j’attends avec impatience les deux nouveaux qui vont paraître au courant du Printemps.

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